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Projet d'Incinérateur/TMB du SYCTOM à Ivry-sur-Seine : Le Collectif 3R organise une réunion publique jeudi 5 avril 2018 à 19H00 au 2 rue Robespierre à Ivry-sur-Seine

 

 

 

AU PROGRAMME :

 

Le rôle des perturbateurs endocriniens

Les habitants d’Ivry-sur Seine et des communes avoisinantes vivent sous les rejets polluants des cheminées de ce qui a été longtemps le plus gros incinérateur de déchets d’Europe (capacité 700 000 t).
 
Seuls quelques uns des produits toxiques qui s'échappent dans l'air que nous respirons sont réglementés, dont les dioxines chlorées, et encore les normes sont-elles définies selon des critères techniques autant que sanitaires. L'OMS par exemple ne fixe aucune limite acceptable aux dioxines qui sont des polluants cancérigènes et des perturbateurs endocriniens. Associés à la baisse de qualité du sperme, aux malformations congénitales, à une puberté précoce, à l’obésité ou à l’autisme, «les perturbateurs endocriniens ne sont pas des substances comme les autres, rappelle André Cicolella, le président du RES. Il faut les éliminer à la source, car on ne peut pas les gérer par la dose."    
 
Le Collectif 3R (Réduire, Réutiliser, Recycler) regroupe les associations favorables aux solutions alternatives à l’incinération. Il réclame depuis plusieurs années au Comité de suivi de site de l’usine Ivry-Paris XIII la surveillance régulière des nouveaux polluants, non encore réglementés, comme les particules fines et ultrafines, ainsi que les dioxines bromées. Celles-ci, qui se forment par combustion des retardateurs de flamme  présents dans de très nombreux produits du quotidien (plastiques, tissus, mousses, électronique,...) sont des toxiques aussi puissants que les dioxines chlorées. La seule mesure que nous avons pour Ivry date de 2013, et était très inquiétante: elle dépassait de 3 à 4 fois le niveau réglementaire des dioxines chlorées.
 
Mais qu'est-ce qu'un perturbateur endocrinien? Comment agit-il sur notre santé? Quelle interaction avec les autres polluants? Quel est le rôle des particules fines? Comment s'en prémunir?

Venez nombreux en débattre avec le 5 avril avec :


- André CICOLELLA, président du Réseau Environnement Santé, qui a réussi à faire interdire le Bisphénol A dans les biberons et milite pour des "villes et territoires sans perturbateurs endocriniens".
 
- Philippe CHAMARET, directeur de l'Institut éco-citoyen de Fos-sur-Mer, institut qui mène un travail scientifique remarquable notamment sur les particules ultrafines et les effets cocktail des polluants industriels.

 

 

OU EN EST LE PROJET D'USINES IVRY-PARIS 13 ?

 

L'année 2018 sera pour le Syctom celle du lancement des procédures devant aboutir en décembre à la demande à la préfecture de l'autorisation d'exploiter pour la future usine d'incinération d'une capacité de 350 000 tonnes.
 
Le projet rentre maintenant dans sa phase sérieuse :

- Il doit être analysé et commenté dans les semaines qui viennent par l'Autorité environnementale au niveau national, qui doit se prononcer sur la conformité du projet avec la Loi de transition énergétique le 21 mars prochain. Nous pensons que le Syctom prévoit des quantités de déchets à incinérer beaucoup trop importantes, grâce à des objectifs de recyclage si modestes qu'ils n'en sont pas crédibles. Ces objectifs que le Syctom présente comme "volontaristes" sont  contraires à la Loi de Transition Energétique pour la Croissance Verte.
Voir à ce sujet notre note à la ministre Brune Poirson : http://collectif3r.org/note-pour-madame-la-ministre-brune-poirson/

- Il fera ensuite l'objet d'une enquête publique du 15 mai au 15 juin 2018, si les délais qu'on nous annonce sont respectés.
Nous ne disposerons pour analyser le projet que de très peu de temps compte tenu de l'épaisseur du dossier (plusieurs cartons probablement).
Nous solliciterons à ce moment-là un maximum de contributions, fouillées ou pas, pour donner l'avis des habitants au commissaire enquêteur.

Nous l'avons maintes fois dénoncé, la diminution de capacité de l'usine d'incinération par rapport à celle existante n'est pas due à une amélioration du tri sélectif pour atteindre les objectifs contenus dans la loi de transition énergétique, mais en recourant au tri industriel des ordures ménagères par un processus nouveau nécessitant la construction d'une usine supplémentaire qui sera accolée à l'usine d'incinération sur le site d'Ivry-Paris XIII.

 

 

Consultez la page Internet du Collectif 3R pour connaître la suite : https://mailchi.mp/acb872932d5a/wvk9ep7wv0-1257893?e=88c2425d6d

 

 



30/03/2018
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